Les écoles de la FGL soutiennent leurs étudiants impactés financièrement ou psychologiquement par la crise du COVID-19

La crise du COVID-19 impacte fortement les étudiants les plus fragiles financièrement ou psychologiquement. Pour les soutenir, les écoles de la FGL ont mis en place des fonds de solidarité, des cellules d’écoute, la possibilité de contacter les médecins ou psychologues des écoles.

Pour répondre à d’éventuelles difficultés financières que pourraient rencontrer certains élèves durant cette crise sanitaire, notamment en raison d’une interruption de leur stage (et donc d’une absence de gratification), l’ENSCR à Rennes a décidé de mettre en place un fonds d’aide d’urgence. Ce fonds est alimenté par l’Association des Alumni ENSCR, le Fonds de Dotation de l’ENSCR et la Contribution de Vie Etudiante et de Campus.

SIGMA Clermont, de son côté, a mis en place un dispositif d’aide d’urgence avec aide forfaitaire de 500 euros versée par sa Fondation. Une écoute pour les étudiants internationaux a été renforcée grâce aux moniteurs de l’International Team, très engagés pour maintenir les liens à travers notamment un Café Virtuel et des échanges par message sur les réseaux sociaux.

L’ITECH à Lyon reste elle aussi en contact permanent avec ses élèves et la Direction communique grâce à des vidéos. Médecins scolaires et psychologues sont également disponibles pour les élèves.

Bordeaux INP, le service scolarité a lancé plusieurs enquêtes auprès des élèves afin de recenser leurs difficultés de connexion, financières, morales, etc. Une aide pour fournir un abonnement Internet correct aux élèves en difficulté est progressivement mise en place par l’école. Le service des relations internationales effectue des visios chaque semaine pour demander des nouvelles aux étudiants à l’étranger. La majorité des étudiants sont rentrés auprès de leur famille.

L’ENSCMu à Mulhouse a également mis en place, depuis le début de la crise sanitaire, des enquêtes pour connaître les situations des élèves en stage de 3e année et de césure, enquêtes étendues depuis à tous les élèves en cycle post-bac et en cycle ingénieur. Ils y répondent massivement et indiquent chaque changement de situation. La direction peut donc bénéficier d’un suivi régulier et les accompagner au mieux. En 3e année et en césure, les situations évoluent en fonction des dispositions prises par les entreprises d’accueil et par les pays concernés. Un peu moins de 70% des élèves de 3e année sont en France et sur l’ensemble de la promotion une large majorité est en télétravail. En césure, 95% sont à l’étranger et en télétravail majoritairement. Enfin, en 1re année, une élève chinoise est rentrée dans sa famille en début d’épidémie en France.

CPE Lyon  mobilise son service « mieux être ». Sophie Robert Bronner, psychologue, continue d’assurer, à distance, ses missions d’écoute et de conseils. Elle peut proposer, selon la situation, des entretiens par Skype ou par téléphone, pour faire le point, désamorcer la tension… L’équipe des relations internationales, aidée par des personnes du département communication-relations entreprises, a mis en place un système de parrainage auprès des étudiants étrangers restés confinés en France. Prendre des nouvelles, renseigner, mettre en lien avec d’autres personnes, détecter d’éventuelles baisses de moral… ce maintien du contact s’avère important et semble apprécié des étudiants.