JPO « virtuelles » des écoles de la FGL… tour d’horizon
Plateformes virtuelles, conférences thématiques, visite à 360° des locaux, témoignages d’élèves, chats, rendez-vous individuels en visio, mise à disposition de vidéos, lives sur les réseaux sociaux… les écoles ont été particulièrement inventives.
Tour d’horizon de ces JPO à distance qui n’ont pas toujours été simples à mettre en œuvre mais qui ont permis de repenser l’exercice et pourquoi pas, d’ouvrir de nouvelles opportunités…
Côté outils
Certaines écoles ont utilisé de plateforme d’échanges standard comme ZOOM à l’ENSCR et l’ECPM ou TEAMS à Chimie ParisTech ; d’autres sont passées par des solutions plus spécifiques comme la plateforme Imagina pour Centrale Lille, Webex à l’ENSCMu et l’ENSCM, l’outil Big Blue Button à ITECH Lyon, D At Home à SIGMA Clermont, VIP studio 360 à CPE Lyon. Certaines de ces solutions ont été mises à disposition par les universités. Les réseaux sociaux comme Youtube, Facebook et Instagram ont été aussi utilisés en appui pour ces JPO.
L’ENSCM a, de son côté, choisi de proposer un mixte avec 64 rendez-vous en distanciel avec des étudiants et/ou enseignants et 42 visiteurs en présentiel.
L’heure du bilan…
Globalement, ces JPO ont été un succès. Avec des connexions venant de toute la France, DOM-TOM compris, mais aussi de l’international, les taux de participation étaient plutôt bons. Des chiffres très positifs pour CPE Lyon,ITECH Lyon, Centrale Lille, l’ENSCR, parfois même le double de visiteurs par rapport à l’année dernière par exemple à l’ECPM et à l’ENSIC.
Certaines écoles ont cependant constaté une baisse de fréquentation par rapport au présentiel commeChimie ParisTech, l’ENSCMu,SIGMA Clermont et l’ENSCBP.
Concernant, les interactions, le public n’est pas encore très à l’aise avec ce modèle interactif. La principale difficulté des candidats est d’échanger de manière simple (barrière avec le numérique, froid…)… mais il y a surtout une difficulté à se projeter dans l’École. Des problèmes techniques (partage d’écran, micros qui disfonctionnaient) ont régulièrement interrompu les échanges.
Les écoles soulignent, cependant, malgré ces freins technologiques, la qualité des échanges : « Nous avons remarqué que le niveau des questions posées avait gagné en terme de qualité allant au-delà des questions posées habituellement » (ENSCR). « Les conférences ont particulièrement suscité l’engouement avec de nombreuses questions/réponses. » (Centrale Lille). « Les personnes connectées étaient vraiment intéressées et en recherche d’information. » (ENSCMu)
Autres retombées positives de ces JPO virtuelles : la génération de trafic sur le site internet et réseaux sociaux des écoles, la possibilité de rediffuser les conférences, le meilleur suivi des candidats.
Et après ?
La plupart des écoles imaginent proposer une formule hybride en 2022 : présentiel + distanciel.
Le grand avantage de la JPO virtuelle est qu’elle permet d’être vécue beaucoup plus facilement par des étudiants de la France entière, voire de l’international. Elle génère une logistique moins lourde et permet d’éviter de mobiliser un grand nombre de personnes de l’école.
Mais celle-ci ne peut pas complètement remplacer une JPO en présentiel : « l’émulation d’un évènement sur place avec les échanges et interactions physiques irremplaçables… » (ENSCM). « Il est difficile de donner une idée de la vie étudiante et de l’ambiance à l’école, les élèves eux-mêmes en sont privés depuis un an et sont donc moins enthousiastes que lors des portes ouvertes physiques. » (ENSCMu). « En présentiel, nous proposons généralement des découvertes ludiques, des animations musicales, gustatives, que l’on ne peut pas reproduire en distanciel. » (ECPM)
Ce nouveau format viendra donc sans doute compléter ce qui existait déjà… offrant la possibilité à des élèves éloignés géographiquement de vivre eux aussi une rencontre et une découverte de leur future école.
Retrouvez les dates des prochaines JPO et les replays