Sylvie Bégin (Strasbourg) succède à Frédéric Fotiadu (Marseille) à la Présidence de la FGL
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Une volonté de faire de la Fédération Gay-Lussac un acteur institutionnel de référence dans son domaine
Depuis 25 ans, la Fédération Gay Lussac s’est positionnée comme le réseau référent qui regroupe 20 écoles d’ingénieurs spécialisées en chimie et génie des procédés en France.
En prenant la tête du réseau pour les deux ans à venir (2019-2021), Sylvie Bégin désire renforcer l’échange des pratiques pédagogiques entre les écoles membres, mutualiser des actions sur l’entreprenariat, la médiation scientifique, la valorisation de la recherche menée dans les écoles et accroître la capacité de réactivité des écoles sur des thématiques importantes actuellement comme l’usine 4.0, l’intelligence artificielle, le développement durable. Son crédo « tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
Elle souligne « vouloir asseoir la légitimité du réseau Gay-Lussac, valoriser ses membres et ses écoles et mettre en lumière la filière et les métiers de la chimie pas assez valorisés ».
Afin de renforcer la transversalité des savoirs et élargir le spectre des actions de la Fédération, la structuration du réseau en Groupement d’Intérêt Public (GIP), projet initialement porté par Frédéric Fotiadu, sera l’une des actions prioritaires de Sylvie Begin.
La Fédération Gay Lussac souhaite mener des actions communes autour de l’innovation pédagogique mais également proposer de nouvelles offres de formations s’appuyant sur les expertises des écoles. Des Masters mutualisés entre plusieurs universités existent actuellement en Europe avec des cours concentrés sur quelques semaines dans une des universités partenaires de manière alternative. Ce type de master pourrait être proposé au sein de regroupement d’écoles de la FGL en s’appuyant sur les compétences complémentaires des écoles et ainsi dispenser des formations aux interfaces sources d’innovation. Pour favoriser la réussite des élèves à leur entrée en cycle ingénieur, il est proposé de réfléchir à un module commun de remise à niveau sur les matières telles que les mathématiques, la physique et la chimie. Les écoles sont également moteurs dans le développement de nouvelles pratiques pédagogiques et de jeux autour de la chimie ce qui se doit d’être valorisé et mutualisé.
Grâce à une structuration en GIP, la Fédération Gay-Lussac souhaite obtenir une reconnaissance institutionnelle et renforcer son rôle d’acteur incontournable dans l’enseignement de la chimie et génie des procédés en France, vis-à-vis de la profession mais aussi des décideurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.
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